JAECOLER Vol.1-1-06

Contribution des espèces végétales cultivées et de Panicum maximum à la stabilité structurale du sol de la concession de l’IFA-Yangambi à Kisangani
Liotho J., Kombele F. & Alongo S.

RESUME

La dégradation du sol est l’un des principaux facteurs d’insécurité alimentaire, affectant la production agricole ainsi que l’accès à la nourriture. La présente étude avait pour objectif de restaurer un ferralsol dégradé par un amendement organique sous forme de paillis de jacinthe d’eau et de tester cette amélioration par une culture continue de maïs. Les résultats obtenus ont montré que l’application de la jacinthe d’eau sous forme de paillis a permis d’améliorer les propriétés physico-chimiques du sol notamment la Da, la MOS, le COT et le Pass au cours de deux cultures successives. Cette amélioration a eu pour effet à la première culture une meilleure croissance des plantes et une amélioration de rendement.A la seconde culture, nous avons noté une baisse de la croissance des plantes consécutive à la baisse de la fertilité du sol. Le rendement obtenu à la première était de 1,3 T/ha pour le témoin, 2,15T/ha pour la dose de 6T de MS/ha et de 2,8T/ha pour la dose de 9T de MS/ha. Par contre à la seconde culture, le rendement a chuté de 0,656 T/ha pour le témoin, de 0,952T/ha pour la dose de 6T de MS/ha et de 1,375T/ha pour la dose de 9T de MS/ha. Ce constant permet de conclure qu’à la seconde culture, il faut ajouter le ¼ ou ½ de la dose initiale de paillis d’ Eichhornia crassipes pour maintenir le rendement à un niveau élevé.  

Mots-clés : fertilité du sol, matière organique, mulch, Eichhornia crassipes, agriculture durable, maïs, Kisangani.

Infos article

Correspondance: jliotho.ifa@laecolie.org  Copyright © 2022 Liotho et al.  Open Access Article under License CC BY-NC-4.0

Reçu : 01 Octobre 2021

Accepté : 13 Mai 2022

Publié : 25 juillet 2022